Et si la clé du succès de votre entreprise résidait dans les conseils avisés d’un expert ? Le consultant en stratégie d’entreprise incarne cette figure essentielle.
La stratégie d’entreprise constitue un élément critique pour l’avenir d’une entreprise et son développement. Elle a pour but de formuler :
- la vision ;
- le cap ;
- l’objectif vers lequel toutes les forces de l’entreprise vont tendre.
Faire de la stratégie est avant tout un métier. Cela implique :
- des outils ;
- des méthodes ;
- une approche ;
- de l’expérience.
Tout cela, un consultant en stratégie d’entreprise peut vous l’apporter. Vous êtes curieux de découvrir plus en détail ses qualités ? Lisez jusqu’au bout cet article consacré à ce professionnel.
Qu’est-ce qu’un consultant en stratégie d’entreprise ?
D’une manière simple, un consultant en stratégie est une personne qui vient dans l’entreprise pour l’aider à formuler sa stratégie. Elle apporte donc l’expertise métier de la stratégie.
De la même manière, une entreprise peut faire appel à des experts en :
- Lean Management ;
- Ressources Humaines ;
- Finance.
Pour faciliter le travail, ils apportent :
- leurs outils ;
- leurs démarches ;
- leurs expériences.
Dans ce cas de figure, ses missions consistent notamment à :
- échanger sur les idées ;
- favoriser la créativité et la prise de recul ;
- challenger les hypothèses ou les décisions.
Cela permet à tout le groupe de converger vers une stratégie :
- claire ;
- bien construite ;
- bien argumentée ;
- qui fait consensus auprès de toutes les directions clés de l’entreprise.
Quels sont exactement les rôles de ce professionnel ? Les réponses dans la prochaine rubrique.
Quel est le rôle d’un consultant en entreprise ?
Un consultant en stratégie d’entreprise assure au moins 5 rôles tout au long de sa mission.
Analyse et diagnostic
Le diagnostic de l’entreprise représente le prérequis à la mission de stratégie. Il permet au consultant :
- de savoir avec qui il travaille et de découvrir l’entreprise ;
- d’avoir une photo ou un point de départ avant d’élaborer une vision future à 3 ans, voire à 5 ans.
Définition de stratégies
La première phase de diagnostic vise à définir :
- les forces sur lesquelles l’entreprise va s’appuyer ;
- les faiblesses à travailler.
Il s’ensuit une phase de définition des stratégies.
La première étape consiste à définir la direction globale vers laquelle vous souhaitez aller en termes de :
- position de marché ;
- savoir-faire ;
- clientèle cible.
Techniquement parlant, il s’agit du “cap”.
Pour atteindre ce cap, il existe plusieurs scénarios ou éléments de scénarios à :
- expliciter ;
- détailler ;
- discuter.
Le but de la démarche est de répondre à des questions fondamentales comme faut-il :
- beaucoup de R&D pour des nouveaux produits ou de l’innovation ?
- de la performance dans l’atelier en termes de production ?
- ajouter de la digitalisation pour gagner en efficacité ?
- offrir aux clients de nouveaux éléments de service ?
En effet, il existe de nombreuses :
- options de développement ;
- orientations possibles pour l’entreprise.
Bien entendu, certaines seront plus attractives que d’autres.
La définition des stratégies est donc une occasion de discuter, pour chacune d’entre elles :
- des avantages et des inconvénients ;
- des coûts et des bénéfices ;
- du ROI ;
- des efforts à fournir et des risques à prendre pour générer ce retour.
Ceci étant fait, la prochaine étape consiste à mettre tout cela ensemble. Le but est de déterminer ce qui semble avoir le plus d’importance. Ces éléments seront alors actionnés en priorité.
Il s’agit aussi d’analyser les impacts sur l’activité à court, à moyen et à long terme. Cela permet d’inclure les éléments variés dans un business plan.
Accompagnement du changement
Certes, la réflexion stratégique vise à analyser l’existant. Toutefois, le plus important est de préciser :
- la vision ;
- l’objectif stratégique sur 3-5 ans.
Un changement au sein de l’entreprise génère souvent une forme de stress. Cela fait partie du rôle du consultant en stratégie :
- de préparer à ce changement ;
- d’anticiper les risques que ce changement peut poser ;
- d’accompagner toute l’organisation pour mettre en place ce changement de façon positive.
Cette approche aide au déploiement :
- de la stratégie ;
- des plans d’action qui résulteront de la stratégie conçue ensemble.
Mise en place et optimisation des processus
Ça y est ! La stratégie, les objectifs et la vision de l’entreprise sont clairs. Maintenant, il est important de décliner le tout en feuilles de route par fonction.
L’idée est donc de décliner l’objectif global d’entreprise en :
- objectifs par fonction ;
- feuilles de route par fonction.
Bien entendu, cela implique aussi de mettre les moyens nécessaires pour que chacune des fonctions atteigne ses objectifs.
Vient ensuite le déploiement :
- de la stratégie ;
- des feuilles de route.
Cela implique :
- une gouvernance stratégique ;
- un suivi du déploiement de ces plans d’action.
Formation et transfert de compétences
À la fin d’une mission stratégie, il est important de rendre aussi autonome que possible :
- les équipes ;
- le comité de direction.
Comme le CODIR constitue la partie prenante-clé d’une mission stratégie, il est de son devoir de s’approprier et de redéployer :
- tous les outils ;
- tous les angles d’analyse ;
- tout le cheminement réalisé dans le cadre de la mission.
Il est de ce fait important de prendre un minimum de temps pour assurer un transfert de compétences. Le but est d’aider les dirigeants à être autonomes dans :
- le questionnement face à des changements importants (au niveau du marché, des concurrents ou du produit) ;
- l’actualisation et la mise à jour de la stratégie.
Pour bien clôturer la mission, ce temps de transfert de compétences (ou handover) s’avère donc indispensable. En amont, cela garantit le bon déroulement du déploiement de la stratégie.
En parlant de compétences, à quoi s’attendre avec un consultant en stratégie d’entreprise ? Les réponses dans les paragraphes qui suivent !
Les compétences clés d’un bon consultant et les qualités requises
Certaines qualités et compétences clés sont requises pour exercer le métier de consultant en stratégie d’entreprise. Ci-après quelques-unes.
Capacité d’analyse et résolution de problèmes
Une des compétences qui paraît indispensable aux consultants en stratégie est la capacité :
- d’analyse ;
- de résolution de problème ;
- de synthèse.
Dans le cadre de sa mission, le consultant rencontrera en effet de nombreuses situations nouvelles.
Il sera amené à :
- collecter rapidement beaucoup d’informations ;
- identifier les éléments clés, les leviers d’action clés ou les points critiques de l’activité d’une entreprise ou d’un marché.
Cela requiert une capacité d’analyse :
- globale ;
- détaillée (focus sur les points clés).
La capacité à résoudre les problèmes s’avère particulièrement essentielle. La raison est que parfois, l’entreprise souhaite formuler sa stratégie pour répondre à un problème ou une difficulté de développement dans un marché qui change. Dans ce sens, la mission du consultant consiste à :
- stimuler ;
- aider à la créativité du groupe.
L’objectif est de trouver des solutions potentiellement innovantes aux difficultés rencontrées par l’entreprise.
Cela peut couvrir beaucoup de terrain et ouvrir beaucoup de choses. D’où l’importance d’avoir une capacité de synthèse avec la notion de priorité.
Un consultant en stratégie d’entreprise aura besoin d’une capacité de synthèse quantitative pour :
- clarifier les idées importantes ;
- savoir hiérarchiser les enjeux.
Gestion de projet et capacité d’animation
Un consultant en stratégie digne de ce nom aura certainement des compétences en gestion de projet. Il en est de même pour les consultants de façon plus générale.
Ces projets peuvent s’étendre un peu dans le temps, à l’échelle de quelques semaines (voire quelques mois). Certains seront plus :
- complexes ;
- denses.
Il est de ce fait important que le consultant sache :
- rythmer le projet ;
- donner du temps à l’entreprise ;
- garder le rythme pour le projet de réflexion stratégique.
Il s’avère particulièrement important d’avoir de bonnes capacités d’animation lors :
- des ateliers de créativité ou de brainstorming ;
- des sessions de CODIR ;
- des sessions où il faut faire émerger des solutions et choisir celle qui paraît la plus appropriée.
Cela permet :
- de faire avancer la discussion ;
- de s’assurer que tout le monde contribue ;
- d’assurer le consensus.
Il est aussi important que le comité de direction soit à 100% d’accord avec :
- les décisions ;
- la stratégie.
Capacité d’adaptation et veille stratégique
Deux autres éléments à rajouter dans les compétences du bon consultant en stratégie sont :
- la curiosité ;
- la capacité d’adaptation.
La notion de curiosité implique :
- une volonté de veiller à différentes tendances (notamment celles du marché) ;
- l’envie d’explorer les sujets de l’entreprise en profondeur.
Le consultant rencontrera certainement des situations très diverses. Il sera amené à accompagner ses entreprises clientes dans des contextes qui changent. D’où l’importance d’avoir :
- une forme d’ouverture d’esprit ;
- une capacité d’adaptation.
Si l’entreprise sait où elle va, elle aura peut-être plus besoin d’un travail stratégique suivi d’une déclinaison de la stratégie en plan d’action.
Si en revanche l’avenir est très flou, l’approche consistera davantage à se poser des questions plus fondamentales. L’entreprise sera donc dans la réflexion stratégique et moins dans le comment.
Un consultant en stratégie d’entreprise s’adaptera aussi aux groupes avec lesquels il travaille. Cela peut-être :
- un comité de direction « jeune » dans son rôle ;
- une PME en forte croissance ;
- le comité stratégique d’une ETI familiale ;
- une ETI filiale d’un grand groupe.
Le métier de consultant en stratégie d’entreprise nécessite donc une capacité d’adaptation :
- aux conditions ;
- aux personnes.
D’ailleurs, voyons ensemble les formations à suivre pour devenir consultant en stratégie.
Quelle formation pour devenir consultant en stratégie ?
Pour apprendre le métier de consultant en stratégie d’entreprise, vous avez le choix entre :
- une formation de base ;
- une formation complémentaire.
Les formations de base
Concrètement, il n’y a pas de formation idéale pour le consultant en stratégie. Il s’agit surtout d’une somme :
- de compétences ;
- d’expériences.
Une capacité d’analyse et de résolution de problème
La capacité d’analyse et de résolution de problème s’avère particulièrement importante. Elles requièrent des formations plutôt scientifiques. Le but est de vous habituer à :
- vous poser des questions ;
- formuler des hypothèses ;
- tester ces hypothèses.
L’objectif est de faire émerger la meilleure solution.
Une appétence en management de la stratégie
Le métier de consultant en stratégie nécessite aussi une appétence pour :
- l’entreprise ;
- le management de la stratégie.
Dans ce contexte, les écoles de commerce ont un avantage.
En termes de formation de base, il y a quelques incontournables à savoir notamment en ce qui concerne :
- les outils ;
- les auteurs.
Il est possible d’acquérir tous ces outils à l’école. Cependant, l’expérience reste quand même l’idéal.
Il peut s’agir d’expérience opérationnelle qui consiste à découvrir :
- le monde de l’entreprise de l’intérieur ;
- une fonction.
Concrètement, cela permet de voir comment les rouages s’actionnent.
Une expérience dans le métier de conseil
Il y a aussi une expérience par le métier du conseil qui est une bonne école après les études. Rien de tel que de voir différents projets pour apprendre !
En général, le comité de direction d’une PME cherche un interlocuteur expérimenté qui pourra tenir :
- la discussion dans le face-à-face ;
- la discussion stratégique au sein du CODIR.
Il s’agit là de profil de consultants beaucoup plus expérimentés avec :
- une bonne expérience opérationnelle ;
- un savoir-faire en direction ;
- bon nombre d’années d’expérience en conseil.
Les formations complémentaires
Les formations complémentaires complètent la formation initiale du consultant.
Si vous avez par exemple un profil plutôt ingénieur, vous pouvez le compléter avec :
- un master en management ;
- un MBA.
L’objectif sera d’acquérir tous :
- les compétences ;
- les outils stratégiques.
À l’inverse, si vous sortez d’une école de commerce, l’idéal serait d’ajouter une couche un peu technique à vos compétences. Cela s’acquiert peut-être plus par des stages d’entreprise. Mais reste difficile hors études.
Il existe aussi des compétences complémentaires comme :
- l’animation d’atelier ;
- l’animation de CODIR ;
- la formation à la gouvernance ;
- différents autres sujets transverses.
Les enjeux de la digitalisation ou de l’intelligence artificielle peuvent être intéressants. L’idée est de suivre de petits cursus ou des formations plus longues comme des masters.
Vous trouverez également des formations complémentaires dans la posture d’accompagnement. Beaucoup de consultants peuvent même se former au coaching. Le fait est qu’accompagner une PME ou une ETI sur le long terme, c’est aussi accompagner :
- l’équipe dirigeante ;
- les changements de posture.
Cela signifie qu’il y a aussi des changements de posture pour :
- le dirigeant fondateur ;
- les membres du CODIR.
L’accompagnement de l’entreprise peut donc impliquer l’accompagnement des personnes. D’où l’intérêt de vous former sur ces éléments-là.
Conclusion
Le consultant en stratégie d’entreprise se révèle être un acteur clé pour guider les organisations vers leur réussite. Il transforme les défis en opportunités et les visions en plans d’action concrets grâce à :
- son expertise ;
- sa capacité d’analyse ;
- son approche méthodique.
Que ce soit pour définir un cap, anticiper les changements ou accompagner les équipes, son rôle est indispensable pour assurer la pérennité et la croissance des entreprises.
Vous aspirez à propulser votre entreprise vers de nouveaux sommets ? Faire appel à un consultant en stratégie pourrait donc bien être la décision qui fera la différence.
Foire aux questions
Quels sont les principaux défis rencontrés par les consultants en stratégie ?
Les défis rencontrés par les consultants en stratégie sont de différentes natures. Il y a bien sûr les situations très compliquées qui peuvent paraître inextricables :
- une position de marché défavorable ;
- un marché mis sens dessus dessous par un nouvel acteur ou une nouvelle offre ;
- un risque d’ubérisation.
Ce genre de tremblement de terre des marchés reste rare.
Encore une fois, le rôle du consultant en stratégie est d’aider à la formulation de la stratégie avec les experts que sont les dirigeants de l’entreprise.
Ainsi, les défis se traduisent souvent par une forme de méfiance ou une relation de confiance qui n’a pas été bien établie. Si la communication n’est pas complètement transparente, il y aura donc de la rétention d’informations. Résultat : le consultant ne pourra pas bien travailler efficacement.
Il en est de même en cas de conflit, plus ou moins explicite, au sein du CODIR. Le consultant s’en apercevra. Cela ne l’aidera pas dans son travail de stratégie. Certes, il pourrait aider le CODIR à mieux fonctionner ensemble. Tout ce qui pose des difficultés sera ainsi exprimé, voire résolu. Cela étant, ce genre de situation ne fera pas avancer le projet stratégique.
Selon son implication dans la déclinaison de la stratégie en plans d’actions, il peut aussi y avoir un peu de résistance au changement. Néanmoins, cela ne représente pas un vrai défi. Il s’agit juste d’une difficulté tout à fait classique à surmonter.
Dans ce cas de figure, la meilleure approche consiste à :
- convaincre les équipes avec l’appui du membre du CODIR correspondant ;
- savoir les motiver ;
- les emmener vers cette vision.
Encore une fois, ce n’est pas complètement le rôle du consultant. Cette mission incombe surtout à la direction, avec l’aide du consultant.
Comment évaluer la performance d’un consultant en stratégie ?
Il existe différents critères de performance pour évaluer l’action d’un consultant en stratégie. Principalement, il faut privilégier :
- les critères qualitatifs ;
- l’expertise.
Dans tous les cas, il est important que la direction générale et les membres du CODIR soient satisfaits du travail.
Le meilleur indicateur serait donc un travail :
- clair ;
- mis en forme ;
- répondant à toutes les questions de l’entreprise ;
- peignant une vision stratégique claire à 5 ans.
Autre élément pour définir un bon consultant : le travail se fait dans de bonnes conditions. Autrement dit, c’était stimulant et sympathique.
Certes, il est toujours difficile de savoir si la stratégie formulée est bonne ou pas. Néanmoins, il ne s’agit pas du véritable enjeu. En effet, le rôle du consultant ne consiste pas à sortir la bonne stratégie. Il est surtout là pour aider le CODIR à formuler la stratégie qui paraît être la meilleure option pour l’entreprise :
- à l’instant où elle est formulée ;
- dans le contexte dans lequel elle est formulée.
En ce qui concerne l’expertise, elle montre dans quelle mesure le consultant réussit à :
- mener le CODIR dans la réflexion stratégique ;
- le faire monter en compétence sur cette réflexion.
S’il s’avère que la stratégie ne s’adapte plus tout à fait, le CODIR sera donc relativement autonome pour :
- se reposer des questions ;
- revisiter la stratégie ;
- changer certaines orientations.
Quelle est l’importance de l’expérience internationale pour ce métier ?
Pour un consultant en stratégie, l’expérience internationale représente un plus. Elle n’est pas indispensable dans le sens où beaucoup d’entreprises françaises ne sont pas forcément exposées aux marchés internationaux. Elles ciblent généralement :
- la France ;
- les pays limitrophes.
Il n’est donc pas forcément nécessaire de connaître les lois du business aux États-Unis ou en Asie. Une connaissance de quelques différences culturelles dans les marchés européens peut suffire.
Quoi qu’il en soit, une expérience internationale enrichit toujours le consultant. Cela l’expose à :
- plus de situations ;
- une diversité de personnes et de comportements.
Cela ne peut qu’enrichir sa pratique et le rendre plus pertinent.
En savoir plus
https://www.leparisien.fr/etudiant/orientation/guide-metiers/metier-consultant/

Stéphan Guinchard a grandi au cœur d’un environnement industriel, marqué par ses premières visites d’usines de verre et de matériaux de construction. Diplômé de l’École Polytechnique (1997) et titulaire d’un MBA de la London Business School (2003), il combine expertise technique et vision stratégique pour booster la croissance, la rentabilité et la pérennité des entreprises industrielles.
Après 10 ans dans l’automobile, où il a notamment contribué à la mise en place et au développement de la filiale Europe de Niles, et 8 ans dans le conseil en stratégie et le top-line growth chez Simon-Kucher et PwC Strategy&, Stéphan crée Heraxis en 2014. Sa mission : aider les PME industrielles sur leur stratégie de croissance, tout en défendant le Made in France.
Stéphan est auteur de deux ouvrages de référence. Dans « Les Champions Cachés du XXIe Siècle » (2012), il analyse les stratégies de PME leaders méconnues. Ce livre a reçu plusieurs distinctions, dont le Grand Prix d’économie Zerilli-Marimo. En 2019, Stéphan publie « Les Secrets du Pricing : Science & Pratiques« , une adaptation d’un ouvrage du professeur Hermann Simon, qui traite tous les aspects du pricing.